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    Bonjour, je suis une mamie et ceci est brouillon, un résumé qui servira peut être un jour pour écrire un livre.

     

     

    A L’EPOQUE ON NE PARLAIT PAS DE FEMINICIDE

     

    Il n’y aura pas de mot FIN à cette histoire ;  pour le moment, je vous souhaite une bonne lecture et j’ai hâte de connaître vos réactions : si je dois continuer ou m’arrêter là.....  Si cela vous intéresse j’essaierai de la continuer chaque jour ou presque....

     

    Merci pour vos premiers commentaires qui m'encouragent à continuer je vais le faire en complétant par une écriture en rouge

     

    Merci à vous et accrochez-vos ceintures ; suivez-moi si le cœur vous en dit. Je précise que seuls 3 chapitres sont écrits ; le reste viendra plus tard.

     

     

    Certains faits à ne pas oublier car c’est un gros tra

    A L’EPOQUE ON NE PARLAIT PAS DE FEMINICIDE

    vail d’écriture j’agis donc au fil de l’eau et des idées ; merci de votre compréhension et de vos commentaires qui m’aideront beaucoup à continuer.

     

     

    Merci à vous et accrochez-vos ceintures ; suivez-moi si le cœur vous en dit. Je précise que seuls 3 chapitres sont écrits ; le reste viendra plus tard.

     

    Certains faits à ne pas oublier car c’est un gros travail d’écriture j’agis donc au fil de l’eau et des idées ; merci de votre compréhension et de vos commentaires qui m’aideront beaucoup à continuer.

     

    René avait 26 ans ; il habitait en région parisienne. Ses parents étaient d’origine très modeste. Il était mécano dans un garage de la région parisienne ; s’entendait très bien avec ses patrons. La patronne avait une petite sœur de quatorze ans sa cadette qui venait parfois au garage.

     

    Léontine, la petite sœur, n’avait pas 19 ans quand René tout timide lui offrit des macarons et l’invita à venir manger des gâteaux. Employé très sérieux il eut la bénédiction des patrons et des parents de Léontine pour cette sortie. Il prit l’habitude de lui en offrir souvent, et très rapidement, il demanda sa main à ses parents.

     

    Le mariage fut célébré quelques mois plus tard car les jeunes gens très sérieux se devaient d’attendre le jour J... Il paraît que ce mariage fut très bizarre, les photos se limitèrent à des photos des mariés dans un studio photo et personne d’autre ne fut pris en photo. De nombreux problèmes se déroulèrent toute la journée mais la personne qui m’a expliqué tout ceci (ma tante qui etait ma marraine et la soeur de mon père) n’étant plus de ce monde; je n’ai pas assez d’éléments pour vous les raconter.

     

    Après le mariage, ils s’installèrent chez les parents de René, qui étaient d’un milieu très modeste. L’eau courante n’existait pas dans la maison ; une simple pompe à bras dans le jardin qu’il fallait activer par tous les temps.

     

    Tout était très limité et la vie très difficile. L’entente n’était pas bonne entre les beaux-parents et la belle fille.... Restait à savoir les pourquoi et les comment... Le beau papa d’origine italienne n’était facile à vivre pour personne.

     

    Léontine venait d’une famille assez bourgeoise et complètement différente. Un simple exemple vous fera comprendre la différence des deux familles.

     

     Lors de sa communion solennelle pendant la guerre, Léontine avait une robe de communiante d’une grande beauté toute en organdi qui ressemblait plus à une robe de mariée qu’à une robe de communiante.

     

     Dans ce jeune couple l’amour régnait en maître et ces différences ne posaient aucun problème. Deux mois après le mariage, un bébé s’annonçait…Cette nouvelle fut accueillie avec joie par René mais apparemment pas par Léontine...Cette dernière continua à faire beaucoup de moto et de stock-car avec son mari... J'ai eu ces infos par ma marraine car oui cette petite fille dont je parle c'est bien moi. Une petite fille qui porta le prénom de Ludivine naquit qui fit apparemment beaucoup souffrir sa mère (pour l'accouchement)

     

    Celle-ci d’ailleurs commença à lui dire à l’âge de 5/6 ans: «si ça se trouve tu n’es pas ma fille car une autre femme dans la même pièce à côté de moi à eu un autre bébé en même temps; ils ont sûrement mélangé les bébés»...!!!!I Et à tous les coups tu es la fille de cette dame ! J'ai entendu ça pendant longtemps durant ma petite enfance.

     

    Inutile de vous dire que l’enfance de Ludivine ne fut pas très rose.... Ludivine, petite blondinette fut un bébé fragile.

     

    Ses parents l’amenèrent dans les hôpitaux pour lui faire soigner un eczéma sévère. Celui-ci finit par guérir mais fût reléguer par un asthme sévère et des crises de foie très importantes.

     

    18 mois après sa naissance, un nouveau bébé arriva dans le foyer.

     

    Ludivine partie passer quelques jours chez sa marraine et profita de sa cousine qui avait 2 ans de plus qu’elle donc 3 ans 1/2 ; elles étaient comme deux petites sœurs. Hélène, ma cousine que je considère comme ma grande sœur aujourd’hui, m’a avouée il y a quelques jours qu’à cette époque elle était jalouse de moi car........ je mangeais des bananes...

     

    En effet, Hélène n’en mangeait pas et à partir de ce moment-là elle se mit à en manger. Il s’en passe des “choses” dans la tête lorsque l’on est enfant !!!

     

    Je vous raconterais plus tard comment la vie et la bêtise humaine les ont séparées pendant de longues années et comment elles se sont retrouvées.

     

    UN petit Bruno arriva dans le foyer. Là ce fut le bonheur pour Léontine d’accueillir un fils. Comble de joie il s’annonça le jour de son anniversaire.

     

     Le papa de Ludivine qui était toujours en admiration devant sa petite fille fut déçu de voir son fils. En effet, grandes oreilles bébé tout rouge, rien à voir avec sa petite blondinette au teint de porcelaine.

     

    Un enfant reste un enfant et est toujours beau, mais c’était l’image que l’on donnait du petit Bruno qui ne le méritait pas, car c’était un beau petit blondinet aux yeux bleus.

     

    Pour que sa petite famille vive le mieux possible, René après son travail en usine, rentrait deux heures à la maison pour repartir travailler dans un garage plusieurs heures par nuit. Très vite on dit à Ludivine que c’était pour payer les frais médicaux de sa mauvaise santé que le papa devait travailler aussi la nuit. On lui rappellait aussi qu'il fallait "payer" les hopitaux et les médecins pour elle qui était toujours malade

     

    Les Noëls, les fêtes, les anniversaires, tous les fériés les repas n’étaient que souffrances Voir tout le monde en famille se régaler, rire, plaisanter était très difficile pour elle.

     

    Elle regardait sa famille rire, manger et s’amuser ; pour elle de l’eau de vichy et des pâtes à potage, même ça ne passait pas. Petite elle faisait pipi au lit et oui….

     

    Donc ses parents l’amenèrent à l’hôpital Saint Anne à Paris, spécialiste des malades mentaux, pour lui faire passer des tests quant à son intelligence, vu le problème qu’elle rencontrait.

     

    Elle avait d'autres petites copines de 6/8 ans qui avaient parfois cet inconvénient et qui n'étaient pas emmenées dans les services pour vérifier les renseignements !!!

     

    Suite à ces visites on informa les parents que leur fille était tout à fait normale.

     

    Ludivine était très proche d’un de ses grands pères qui était aussi son parrain, ainsi que de sa tante (demi-soeur de sa maman envie de dire soeur de sa maman mais sa maman ne l'aimait pas et disait toujours 1/2 soeur)

    En effet la maman de Ludivine fut abandonnée par sa mère ainsi que le papa. Le papa d'une grande douceur aimait beaucoup sa petite fille mais essaya de construire un autre foyer. C'est là qu'il rencontra ma grand mère qui avait déjà une fille de 14 ans 1/2. Il lui demanda si elle était d'accord pour qu'l refasse sa vie et si elle acceptait d'avoir une petite soeur de 2 ans 1/2. Elle accepta avec joie et elle devint ma tante et ma confidente. Par contre la petite n'accepta jamais celle qu'elle appellait sa demi-soeur. 

    J'appris que ma tante ne l'était qu'à moitié au décès de mes grands parents tant aimés qu'après avoir eu entre les mains pour faire faire un papier le livret de famille de mes grands parents. Ils resteront à tout jamais mes grands parents et ma tante que je chérissais.

     

    Ludivie pouvait se confier à eux deux et cela lui faisait un bien immense. Dans son cœur, son grand père était son père et sa tante fit souvent office de maman même à l’âge adulte. Quand elle eut de graves soucis c’est à sa tante qu’elle se confiait, c’était elle qui l’écoutait, la conseillait. Grâce à cette tante, elle comprit tout seule que ses « pipi au lit » venaient du manque d’amour que ses parents avaient pour elle.

     

    La vie se déroulait entre les séances dans les hôpitaux pour les crises d’asthme, les jours allongées chez elle, les nuits aux fenêtres. Tout ceci bien sûr entraînait le manquement de l’école ; mais Ludivine aimait beaucoup l’école et travaillait seule.

     

    Ludivine et Bruno n’avaient pas deux de différence, leurs jeux étaient les mêmes, leurs joies d’être ensemble était quelque chose à voir !! On aurait presque dit des jumeaux ; l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre était très forte et était là pour la vie. A l’âge de 5 ans, Bruno tomba gravement malade. Un problème sérieux au cœur. Hôpitaux, Maisons de repos etc.... (maladie bleue). J'étais et je suis toujours très proche de mon petit frère avec qui j'ai 18 mois de différence.

     

    Les médecins ne se  prononçaient pas sur la santé de Bruno et si ils allaient pouvoir le sauver. Unouvelle pendant cette période fit son apparition : une  naissance prévue au printemps. Ludivine sauta au plafond de joie, elle s’imaginait jouer à la poupée « en vrai » et ce fut le cas.

     

    Au moment de la naissance elle fut confiée à une cousine de Léontine.  Pendant cette période elle ne fut jamais malade, très heureuse dans cette famille où il y avait son cousin Louis avec qui elle s’entendait super bien.

     

    Chaque jour, elle attendait le facteur car sa maman lui avait dit qu’une grande enveloppe rose ou bleue arriverait pour indiquer l’arrivée d’une ns petite sœur ou d’un petit frère.

     

    En ce temps-là, le téléphone n’existait pas...que ce soit l’un ou l’autre elle était heureuse de voir arriver ce bébé. Le rêve de toute petite fille de 8 ans je crois. Un beau matin, l’enveloppe tant attendue arriva. Elle était rose et on laissa à Ludivine la joie de l’ouvrir et de lire la grande nouvelle à toute la petite famille où elle se trouvait.

     

    Une petite sœur ! Quelle joie pour Ludivine ; elle allait pouvoir combler son manque d’affection en en donnant beaucoup à sa petite sœur. Elle attendit encore une bonne semaine de pouvoir rentrer chez elle en se disant qu’elle n’oublierait jamais tous les bons moments passés chez les cousins de sa mère.

     

    Son retour chez ses parents se passa bien, elle prit sa petite sœur dans ses bras et aida sa maman à s’en occuper. Un rôle qui lui plaisait beaucoup.

     

     D’hôpitaux en maisons de repos12 ans kiné .......... peur de raconter à mes parents et à qui que ce soit Voisin qui chercha à l’embrasser en la plaquant contre un mur, alors qu’elle lui amenait de la soupe chaude pour son dîner ; à 14 ans peur de raconter à mes parents… et puis ils ne la croiraient jamais

     

    CE QUI SUIT SERA ENCORE A COMPLETER...... j'ai un peu avancé grâce à vous mais bien difficile tout ça..

     

    A 15/16 ans Eugène le tonton qui lui aussi essaya alors que ses parents disaient au revoir à la tante de sa mère sœur de son grand-père qui réussit à lui tripoter les seins presque à la vue de son épouse et de mes parents !

     

    Quand  Ludivine  tenta d’expliquer ça à sa sœur à l’âge de 50 ans elle lui répondit “ce n’est pas moi qui aurait eu cette chance.........

     

    Atroce  réponse............. J’ai toujours protégé mes enfants en leur expliquant de se méfier de voisins, amis et surtout m’informer ne pas faire comme moi.

     

    Sorties en pour aller danser le dimanche à 18 ANS en faisant croire que j’étais chez la fille des voisins qui avait mon âge et ; premier flirt : je le voyais toujours assis.....

     

    Après plusieurs mois à notre table entourés de nos copains il m’a embrassée et je n’ai su qu’après qu’il était handicapé.

     

     Mon père me vit un jour avec lui et sa réaction ne fut “jamais un INFIRME ne mettra les pieds à la maison

     

    Et on me fit passer un concours pour partir à Paris........Chansons Cathy et Angélique ont marquées cette période de ma vie. Je travaillais et mes parents me prenaient ma paie.

     

    Etre fonctionnaire :  l’idéal bien sûr pour mes parents........ Comment on m’a mis dans le train sans un sou en poche, mon arrivée, ma valise d’une main mon petit électrophone de l’autre........Le foyer à Paris, puis la chambre d’hôtel, l’Olympia avec ma cousine, les Week ends chez ma marraine, l’arrivée de mon frère à Paris aussi. Mes retours en Week end chez mes parents.......... pas tristes là aussi.... La vaisselle etc.... comportement de ma sœur quand ma mère lui disait d’essuyer la vaisselle elle répondait ah non « l’autre » elle est là et j’étais obligée d’essuyer la vaisselle ...

     

    Le Bal de la Marine, les sorties ; la rencontre de mon mari

     

    En 1970  rencontre de mon mari au bal de la marine………

     

    Opération appendicite. Refus que mes parents viennent me voir car je n’osais leur annoncer que je fréquentais...........

     

    Convalescence appendicite chez parents, ancien patron qui profite de l’absence de mes parents pour venir et tente de m’embrasser.

     

    J’ai réussi à le repousser avec force et le faire fuir......Présentation e mon futur fiancé à mes parents qui étaient surpris de me voir porter les valises à la gare et lui les mains ans les poches Il n’y a que moi qui ne voyait rien, qu’un beau brun aux yeux noirs avec son pull rouge que je tricotais tous les jours pendant son service militaire qu’il fit au restaurant de l’Elysee.

     

    Présentation à sa famille adoptive.......... puis à sa mère personne malade mentale qui l’avait abandonné à l’âge de 2/3 ans.

     

     Le 23 Juin 1973 Journée inoubliable hélas...notre mariage soirée joyeuse où j’ai dansé pour la première fois avec mon père : une valse pour l’ouverture du bal chansons gravée à jamais dans ma mémoire de ce jour-là et qu’un jour j’ai entendu chanter par mon petit beau-fils...à ce moment-là mon mari me prit par la main et m’entraîna, mon amie et son mari ns attendaient dehors et nous conduisîmes chez eux où ns devions passer la nuit de noces et avoir la maison pour nous seuls.

    Je dois avouer que mon mari était le premier et que je m’étais réservée pour lui pour cette nuit-là en accord avec lui...........Ce soir-là mon mari me dit le mariage c’est ça et................ coups coups et coups je raconterais plus tard.

     

    Deux enfants sont nés pendant ce mariage, un qui a eu de graves problèmes psychologiques et le deuxième a failli mourir sous les coups deux mois avant la date de naissance prévue. Nous avons été sauvés de cette crise de folie grâce à des voisins, la police etc.... Je vous expliquerais comment j’ai tout quitté du jour au lendemain avec mes bébés, les aient élevés seule car le père n’a eu aucun droit sur eux ni de m’approcher ni de les approcher.

     

    J’espère que mon témoignage pourra redonner du courage à des femmes battues car à l’époque on n’osait pas en parler…. Moi mes parents m’ont dit qu’ils auraient préféré me voir MORTE SOUS LES COUPS que LA HONTE D’UN DIVORCE POUR LEURS VOISINS !!!

     

    Merci pour vos commentaires auxquels je répondrai

     

    Chansons : faut pas pleurer comme ça; la tendresse, le café des 3 colombes, l’été indien, l’aigle noir, le bal de la marine, et toutes les chansons de Charles Aznavour.

     

    Si vous me connaissez ou me reconnaissez merci de respecter mon anonymat et de m'appeller Cokkelicot ou Coquelicot


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